Après deux très beaux disques parus chez Tzadik (le premier, The Rabbi's Lover, sur un répertoire klezmer, et le second, Shalagaster, plus jazz avec notamment Myra Melford au piano), la violoniste américaine propose un disque qui pourrait à nouveau coller avec l'esthétique du label de John Zorn. Pas dans son versant free/bruitiste, mais dans son alliage des timbres du cornet, de la clarinette (Doug Wieselman), du violon, de l'accordéon et de la guitare de Bill Frisell. C'est pourtant sur un label californien que ce disque parait. A travers douze histoires instrumentales, entre folklores populaires et écriture jazz, Jenny Scheinman propose un agréable voyage musical, tour à tour festif et onirique.
Jenny Scheinman : 12 Songs (Cryptogramophone)