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Musique 4 the masses - Page 6

  • Dance : Mondkopf - Galaxy of Nowhere

    mondkoff.JPGLe morceau qui décrirait sûrement le mieux le répertoire Mondkopf serait “Ave Maria” en live edit (sortit sur son EP Declaration Of Principles. Pas besoin de description pour ce morceau qui est une démonstration de l’efficacité de Mondkopf, du BPM à haut régime dopé par de gros synthés. Alors évidemment c’est pas forcément le genre de morceau à écouter pour s’endormir, mais si ta soirée du jeudi ou samedi soir devient trop molle, tu sais ce qu’il te reste à faire. Succès garanti.  

    Pour ce qui est de l’album Galaxy Of Nowhere, je ne peux bien évidemment que le recommander, vous pourrez par exemple trouver des morceaux tels que Speaking with the noiseun des seuls titres noisy de l’album, mais j’ai envie de dire “bordel que c’est planant”, intro quasi pinkfloydienne, nappes à gogo, synthé gras, pitchbend,  et gros mix. “Speaking with the noise” c’est typiquement le genre de morceau qui peut vous amener haut pendant quelques minutes sans même un coup de grosse caisse, et là je dis respect

     

    Et pour ceux qui apprécient les précedents morceaux, pencher vous également sur “Bain du Matin” qui est doté d”un kick classé OVNI, c’est sûrement la conséquence d’être originaire d’une Galaxy of Nowhere

  • CONCERT : THE GATHERING

    concert.JPGAprès un accueil mitigé pour le dernier album en date, The West Pole, cette nouvelle tournée était l'ultime étape pour finir (ou pas) de convaincre les fans du groupe suite au départ de la charismatique Anneke van Giersbergen.

    Le concert débute par « When Trust Becomes Sound », introduction énergique du dernier album, suivi par une setlist rendant un hommage appuyé aux albums passés que sont Mandylion, Nighttime Birds, How to Measure a Planet?, If Then Else et Souvenirs, Home étant complètement omis de ces festivités, ce qui n'est pas sans provoquer une certaine déception. Car la tournée de The West Pole coïncide également avec les vingt ans de la formation néérlandaise, et même en voulant éviter la psychologie de comptoir, on ne peut s'empêcher de penser que The Gathering a écarté assez clairement l'album qui marque leur rupture avec Anneke van Giersbergen.

    Le deuxième élément très attendu de cette soirée est l'interprétation par Silje Wergeland des anciens titres de The Gathering. La nouvelle recrue est chaleureusement accueillie par un public qui parvient à l'émouvoir pour sa « première fois à Paris ». Ce difficile exercice est admirablement relevé, la jeune femme alternant sans difficulté nouveautés et antiquités sonores. En revanche, la différence apparaît nettement lorsqu'elle cherche à imiter les intonations d'Anneke van Giersbergen, tant dans la puissance que dans la technique. Quelques petites incartades qui n'empêchent pas The Gathering de tourner la page du passé.

     

  • A Triggering Myth The Remedy of Abstraction

    myth.JPGPointure du progressif américain, A Triggering Myth ne figure qu’à compter de cette chronique dans nos pages : il était temps de réparer l’injustice. Le groupe fait en effet figure d’ancêtre du genre, puisqu’il a débuté à l’orée des années 90, une période fort peu propice pour se lancer dans ce style de musique. The Remedy Of Abstraction constitue donc son sixième album. A noter que toute sa discographie est disponible chez le label de Ken Golden, The Laser’s Edge.

    A Triggering Myth propose un progressif traditionnel « à l’américaine » qu’apprécieront les amateurs de Happy The Man ou The Underground Railroad (un voisin de label). Les autres auront donc besoin d’un descriptif plus complet, à savoir un progressif instrumental à forte consonance jazz, où les claviers jouent un rôle prépondérant (alternance de sonorités de piano ou « néo ») et dont la complexité l’apparente aussi à la famille du Rock In Opposition.

    A Triggering Myth est donc un groupe à part, presque autarcique, et réservé à une « élite » même si ce n’est pas forcément de son fait : avis aux aventuriers !

  • Iggy Pop : No shit

    pop.JPGJe me souviens de l'Avenue B d'Iggy Pop, sorti il y a dix ans, à l'automne 1999, cet automne si étrange. Un disque surprenant pour l'iguane, tout en introspection, en confidences, très acoustique, aux antipodes de ses productions habituelles. Ca en fait son meilleur album depuis The Idiot. Les deux seuls albums d'Iggy Pop qu'on écoute encore, avec Lust for life de temps en temps. Mais les autres... Sur la pochette on y voyait son visage émacié, cabossé par la vie.

    Je me souviens que le disque est caviardé de passages en spoken words assez étonnants, comme No shit, le morceau d'ouverture, où Iggy, sur le ton de la confidence, avec sa voix grâve, nous parle de son âge. L'hiver de ses cinquante ans, l'urgence d'en profiter, avant qu'il ne soit trop tard. Qu'il est devenu plus "bookish" et le terme anglais est tellement plus joli que le livresque français.
    Est-ce qu'on imaginait, il y a dix ans, ce qu'on est maintenant ? La cinquantaine paraissait encore bien loin, on pensait heureusement.

    Je me souviens avoir été impressionné par ce texte et sa volonté de trouver un équilibre entre la joie, et la dignité, sur la fin de sa vie. A tel point qu'on s'est dit que ça devait être une voie à suivre, presque avec une naïveté d'adolescent, puisqu'on venait de décider d'être soi-même, après toutes ces années, il était temps.

    Dix ans plus tard, on ne sait pas vraiment, où on en est, par rapport à la joie et la dignité, mais peut être pas si loin que ça. I didn't want to take any more shit, not from anybody, on s'était dit que ça serait pas mal aussi. On n'avait jamais été doué de ce coté là.

    Dix ans plus tard on en sourit encore d'avoir transformé Iggy Pop en philosophe des temps modernes. Ca n'était pas très sérieux mais ça participait à la notion de joie. Ce n'était déjà pas si mal.

  • album jazz : Matt Penman - The Unquiet

    jazz2.JPGUn autre contrebassiste, néo-zélandais celui-là, à la tête d'un quintet où se cotoient Kurt Rosenwinkel, magnifique guitariste qui a percé auprès d'un plus large public depuis, et Chris Cheek, l'un des saxophonistes les plus en vue de cette génération, ainsi qu'Aaron Goldberg au piano et Jeff Ballard à la batterie.

    Avec ce groupe on est au coeur de l'esthétique "réformiste" mise à l'honneur par le label.

    Une écriture résolument moderne, fruit du jazz (non-free) des 60s.

    https://www.youtube.com/watch?v=99TprZZaRGQ

  • Moby - Shot in the Back of The Head

    moby.JPGJe sais que ce morceau et ce clip ont déjà été pas mal relayé sur certains sites musicaux, mais plus je l’écoute et plus je suis absorbé par l’atmosphère apocalyptique qu’a réussit à creer Moby. Cerise sur le gateau c’est clipé par David Linch, réalisateur de Blue Velvet, Elephant Man, Dune pour ne citer qu’eux.

    Le titre est disponible gratuitement au téléchargement (à l’instar de 1901 pour Phoenix) sur le site de Moby.

    Shot In The Back Of the Head sortira sur le nouvel album de MobyWait for Me” prévu pour fin Juin

  • Miles Davis : In a silent way

    miles.JPGIn a silent way.

    . La guitare claire et transparente comme de l'eau de source de McLauglin. Les touches électriques cristallines ou langoureuses de Corea et Zawinul. La basse ronde de Dave Holland. Le sax soprano entêtant de Wayne Shorter. La batterie de Tony Williams et ses cymbales foisonnantes. Et Miles. Incisif.

    Majestueux dans ses notes soufflées vers l'azur. Et toujours. Au détour des notes. Ces respirations, ces silences essentiels. Les vacances. Juste quelques instants.

    In a silent way.

  • Regina Spektor - Begin to Hope

    regina.JPGRegina Spektor est probablement la chanteuse anti-folk la plus connue de la planète. C’est l’histoire d’une russe qui imigra, avec sa famille lorsqu’elle n’avait pas encore 10 ans, dans le Bronx.

    Elle a sorti quatre albums dont Begin to Hope qui la lancera définitivement sur le devant de la scène en faisant notamment les premières parties de The Strokes.